L'objectif de l'association :
Faire renaître Le HIT-CLUB le temps d’une soirée
Se rappeler aux bons souvenirs des années 2000 et de la meilleure discothèque de l’époque au nord de Paris.
Rappel :
• Première discothèque à avoir eu un laser en France
• Disque jockey «Patrick Morgan» promu plusieurs fois au Guinness Book World Records ...
Objectif :
• Soirée PRESTIGE
• Rassembler plus de 800 personnes
L’histoire du HIT CLUB de LAPUGNOY
L’aventure Hit club
C’est une époque que les moins de 40 ans ne connaissent pas. Et que les plus de 40 ans ne sont pas près d’oublier. Le Hit club. Des gens venaient de Paris et de Belgique pour y danser. « C’était LA boîte branchée, la référence de la région, on était marqué par le son, par le monde. C’était incroyable », raconte DJ Eric NC, un animateur de la radio WRPL, que le patron, Joël Ponchel, avait créée à côté. Les soirées y étaient diffusées en direct, entraînant aussi ceux qui ne pouvaient pas sortir.
L’aventure a commencé en 1977, sur les cendres du Bois des Dames, une guinguette qui appartenait déjà à Joël Ponchel. Elle s’est arrêtée à la fin des années 1980, après un sévère contrôle fiscal, assure DJ Patrick (résident de 78 à 88), rejetant les rumeurs de violences.
Racheté après sa fermeture, à la fin des années 1980, le Hit club est resté un bâtiment abandonné où des gens viendraient parfois « se recueillir ».
Le club branché
« LA » boîte branchée des années 80 était donc à Lapugnoy. Le week-end, « il y avait des voitures jusqu’au centre-ville, les gens faisaient parfois la queue plusieurs heures », se souviennent des Punéens. Voire plusieurs heures de route. Ou de marche à pied à travers le bois des Dames.
« On a eu le premier laser multicolore de France, on a été parmi les premiers à avoir un écran vidéo. »
« Techniquement, on était avant-gardiste, on a eu le premier laser multicolore de France, on a été parmi les premiers à avoir un écran vidéo », explique DJ Patrick. Des idées pêchées au Discom, le salon des professionnels de la nuit, à Paris. Il y avait aussi cette scène en verre lumineux « à la saturday night fever ». « Elle était montée sur des vérins hydrauliques de camion. Je pouvais la surélever », poursuit-il, des paillettes dans les yeux. Et cette ambiance...
De la folie...
Bruit de réacteurs de fusée en train de décoller. Compte à rebours. Une soucoupe volante entourée de lumière descend doucement. C’est parti ! La soirée commençait. Aux platines, très souvent, un disc-jockey en combinaison de cosmonaute « pour faire discothèque de l’an 2000 » : DJ Patrick. Sa spécialité : le disco et le funk. Et les animations. Classiques, comme des concerts, avec des vedettes, le groupe américain de doo- wap The Platters, Tina Charles, Plastic Bertrand, Richard Anthony, etc. Mais ça n’explique toujours pas cette ambiance « incroyable »...
... furieuse
Impossible d’expliquer cette « folie furieuse ». Un rapport avec l’orang-outan et le vautour qui surveillaient les arrières de la boîte ? Avec
la personnalité du patron, large chapeau et voiture américaine floquée d’une flamme et du logo du club ? Les animations elles aussi avant- gardistes ?
Racheté après sa fermeture, à la fin des années 1980, le Hit club est resté un bâtiment abandonné où des gens viendraient parfois « se recueillir ».
Halloween et les zombies n’étaient pas encore à la mode quand le Hit club organisait ses soirées horreur. « Des monstres sortaient de dessous la scène dans le brouillard, les gens hurlaient, essayaient de s’enfuir », se souvient DJ Patrick. Il y avait aussi des soirées western, body paintin ou jeu. « On faisait essayer des jeans, si ça allait, la personne repartait avec », par exemple.
« Tout le monde se connaissait. Je ne sais pas, je n’ai jamais retrouvé cette ambiance après. Si, en Belgique peut-être », s’étonne encore le DJ cosmonaute. La « grande aventure » de sa carrière le Hit club.
Le DJ cosmonaute
Il parle de « rencontre avec le Hit ». Un dimanche soir. À l’époque, Patrick Trinel travaillait au Globe, une discothèque de Béthune. Il a commencé à mixer là, un peu par hasard. Il aimait la musique, sortir, au Globe surtout. « Je m’ennuyais un peu, tous les copains étaient fiancés. Le DJ était parti, je l’ai remplacé pour rendre service », sa carrière était lancée. Ses premières impressions du Hit club ? « Wouah, quelle boîte ! » Mais « il n’y avait presque personne et le DJ ne passait pas les disques qu’on demandait », il s’en plaint au patron, qui l’embauche la semaine suivante.
Record d’endurance : 144 heures, soit six jours et six nuits, à mixer.
Désormais commerçant à Béthune, 57 ans, il serait toujours le détenteur du record d’endurance : 144 heures, soit six jours et six nuits, à mixer. Au Hit of course. « Les premières 48 h, ça va », surtout avec un marathon de danse organisé en parallèle, « les suivantes, c’est dur, après, j’étais comme un robot ». Venu de l’espace.